sans-titre-2L’Observatoire Crédit Logement-CSA

vient d’annoncer que les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont encore baissé en juin pour atteindre en moyenne 1,62%. Même si l’obtention des prêts devient de plus en plus délicate face aux exigences accrues des banques, on note toutefois une hausse de 25% de pouvoir d’achat en plus dans le secteur de l’immobilier au cours des 5 dernières années.

 

Un processus qui peut durer ?

En se basant sur les analyses et les expériences du passé, les économistes s’accorderaient à dire que les prix du marché vont augmenter comme une régulation naturelle qui s’opèrerait entre le pouvoir d’achat et le prix du marché. Parallèlement il faut noter que cette baisse des taux a entrainé un recul des investissements publics, les aides et avantages fiscaux étant placés en retrait dans ce contexte.

 

Le prix du marché va-t-il donc augmenter ?

S’offrir une augmentation des prix constituerait un luxe, que le pays ne peut se payer : en quelques mois, l’activité perdrait son souffle et s’affaiblirait probablement de l’ordre de 10% ou 15%. Un ménage sur dix ou un sur six vne pourrait plus réaliser son projet, ne contribuerait plus à la santé relative de l’économie juste parce que le marché immobilier et ses décideurs de premier rang, propriétaires et intermédiaires, auraient jugé normal de récupérer la mise, sans considération de la situation générale.

 

A l’horizon 2017 ?

La correction du marché immobilier est plus prononcée dans le neuf que dans l’ancien. Dans le marché immobilier de l’ancien en 2015, 700 000 biens se sont vendus soit une baisse cumulée de 7% depuis fin 2012. Les prix de vente diminuent du fait du faible nombre de transactions et d’une offre plutôt modérée. L’étude Meilleurs Agents estime que les prix de l’ancien pourraient diminuer de 2,5% par an entre 2016 et 2017 soit une baisse cumulée de 14% par rapport à 2012 avant de repartir à la hausse dès 2018.